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La mise en place du parrainage/marrainage se fait à titre expérimental au sein de l’association pour cette année. Nous ouvrirons le parrainage/marrainage à tous en 2016. Tenez-vous informé !
le samedi 26 mars 2016 : 10e édition de Miss Africa à la Cité – Rennes
Le secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (SP/CNLPE), s’est réuni en assemblée générale ce mardi 15 décembre 2015. Objectif principal, contribuer à la promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines dans la perspective de la tolérance Zéro. Il s’est agi également, d’installer les nouveaux membres désignés pour un mandat de trois ans par les structures membres du conseil, de faire le bilan du plan d’action de l’année 2015 et dégager les perspectives pour les années à venir.
Conformément au décret régissant le secrétariat permanent du CNLPE, section Burkinabé du Comité Inter-Africain, les membres statutaires issus des différents secteurs ministériels et de la société civile ont tenu aujourd’hui, la toute première assemblée générale de l’année 2015. Ainsi, la présente rencontre destinée à l’installation des nouveaux membres, a servi de cadre pour féliciter les membres sortants du conseil et adopter le plan d’action prioritaire 2015, qui n’a pas pu se tenir avant pour raisons budgétaires.
Pour Nicole Angéline Zan, ministre en charge de l’action sociale et présidente du CNLPE,« cette AG s’inscrit d’abord dans le contexte des violences faites aux femmes et aux filles, la protection de l’intégrité physique et celle des droits humains ».
Le Burkina s’est engagé depuis des décennies dans la lutte contre les mutilations génitales féminines. Les activités de sensibilisation, de formation, et surtout de plaidoyer organisées par le CNLPE ont permis d’engranger de nombreux acquis, positionnant ainsi le Burkina comme leader sur le plan continental en matière de lutte contre l’excision. Ainsi pour la présidente du CNLPE, le Burkina Faso est leader en termes de sensibilisation, d’éveil des consciences, de prise de positions et de pratiques. A cela, s’ajoutent également des actions de répression comme les audiences foraines, la surveillance du trafic transfrontalier de concert avec les forces de l’ordre, la mise en place du numéro vert pour la dénonciation.
En outre, la présente AG permettra de faire le point des acquis de l’année écoulée, les différentes difficultés rencontrées et la mise en place de nouvelles stratégies afin que la tolérance zéro soit une priorité. « Les acquis engrangés au terme de trois ans de mandat écoulé sont certes nombreux, mais force est de constater qu’il existe toujours des poches de résistance avec la persistance de la pratique transfrontalière de l’excision et le rabattement de l’âge de l’excision », a indiqué la présidente du CNLPE.
Pour le professeur Michel Akotionga, qui milite pour la prise en charge des femmes porteuses des séquelles de l’excision, il s’agit d’outiller les nouveaux membres à travers la sensibilisation. Le but étant d’aboutir à un changement de mentalité afin que les différents acteurs comprennent que l’excision est inutile et dangereuse.
Nicole Ouédraogo
Le Faso.net
Elle a 12 ans et pose dans une robe blanche de mariée, il a une cinquantaine d’années et pourrait être son grand-père : et pourtant, ces deux personnes vont se marier sous l’œil incrédule des passants, sur le bord d’une plage. Certains vont toutefois réagir avec virulence face à cette scène, qui est en fait une caméra cachée…
Il s’agit en fait d’une mise en scène parfaitement orchestrée.
Ce mariage a en fait été mis en scène par l’organisation libanaise Kafa, destinée à défendre les droits des femmes. Car, malheureusement, le mariage forcé de mineurs est encore en vogue au Liban et l’association compte dénoncer ces abus grâce à cette vidéo qui a fait énormément réagir dans le pays et au-delà.
Durant cette caméra cachée, la fillette de 12 ans et l’homme se font photographier sur le bord d’une plage comme il venait de se dire « oui ». Les passants regardent alors cette séance de photos d’un air étonné à première vue… Certains félicitent les deux « amoureux » tandis que d’autres avouent être « choqués » par l’écart d’âge. « J’étais en train de courir mais mes pieds se sont dérobés quand j’ai vu cela… », réagit une jeune femme dans la vidéo. Un autre relance en affirmant toutefois que le mariage est légal tant que les parents de la fillette ont donné leur accord. « Ses parents sont des criminels », surenchérit un autre passant… « On doit la sortir de là », crie une autre !
Le public est toutefois rapidement averti qu’il s’agit d’une caméra cachée destinée justement à faire réagir sur ces situations intolérables au Liban. En effet, 6 % des filles sont mariées de force avant leurs 18 ans, et 1 % des demoiselles le sont avant leurs 15 ans ! Pourtant, la loi indique formellement que l’âge légal pour un mariage est de 17 ans, sauf si les parents donnent leur accord : alors, l’âge minimum passe à… 9 ans !
La vidéo à découvrir
Source : Sudinfo.be
La Presse – La Mauritanie a adopté un décret créant trois cours criminelles spécialisées en matière de lutte contre l’esclavage, a-t-on appris vendredi 11 décembre, de source officielle, quatre mois après le vote d’une nouvelle loi durcissant la répression de cette pratique et doublant les peines prévues contre ses auteurs.
Ce décret «fixant les sièges et ressorts territoriaux des Cours criminelles spécialisées en matière de lutte contre l’esclavage» instituées par la loi votée en août dernier a été validé par le Conseil des ministres réuni jeudi, a rapporté l’Agence mauritanienne d’information (AMI, officielle).
D’après ce texte, ces cours siégeront à Nouakchott, Néma (sud-est) et Nouadhibou (extrême nord-ouest), chacune ayant compétence pour les régions voisines. Les magistrats membres de ces institutions régies par le Code de procédures pénales mauritanien seront nommés dans les prochaines semaines par le Haut conseil de la magistrature, a expliqué le ministre de la Justice, Me Brahim Ould Daddah, cité par l’AMI.
Me Ould Daddah a précisé que ces cours criminelles spécialisées connaîtront des crimes aussi bien de l’esclavage moderne que «des cas qui se manifesteraient de l’esclavage traditionnel».
«L’esclavage traditionnel n’existe plus dans le pays» a-t-il affirmé, appelant ses compatriotes à «en dénoncer» les cas résiduels et affirmant qu’en la matière, la loi «sera appliquée dans toute sa rigueur».
«Ces pratiques esclavagistes anachroniques ne sont plus tolérées, ni dans le présent ni dans le futur», a-t-il souligné.
Officiellement, l’esclavage a été aboli en 1981 dans ce pays de 3,8 millions d’habitants d’origine arabo-berbère – les Maures – et d’Afrique subsaharienne – les Négro-Africains.
Une loi qui criminalisait le phénomène depuis 2007 a été remplacée par un nouveau texte voté par le Parlement (Assemblée nationale et Sénat) le 11 août, faisant désormais de l’esclavage un «crime contre l’Humanité». Les peines maximales encourues passent à 20 ans de prison ferme assortis d’amendes, contre cinq à dix ans auparavant.
La nouvelle loi incrimine de nouvelles formes d’esclavage, dont le mariage forcé d’une esclave présumée moyennant une contrepartie, sa cession à un tiers, ou son legs à un tiers. Elle institue aussi des juridictions spécialisées pour les infractions relatives à l’esclavage.
Des ONG soutiennent que le phénomène persiste dans le pays. Le 28 novembre, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a accusé ces organisations de «faire de l’esclavage un fonds de commerce» et de porter atteinte à l’unité et à la stabilité du pays.
Toutes nos félicitations à notre homologue au Mali, l’Association malienne pour le suivi et l’orientation des pratiques traditionnelles (AMSOPT) et son partenaire « Equality Now » !
Le Mali, comme le reste du monde, a célébré jeudi dernier l’anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. La date du 10 décembre marque aussi la fin des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes. L’Association malienne pour le suivi et l’orientation des pratiques traditionnelles (AMSOPT) et son partenaire « Equality Now » ne sont pas restés en marge de cette célébration.
A cet effet, un concours a mis aux prises 3 écoles de Djikoroni Para en Commune IV de Bamako. L’association s’assurait ainsi que les leçons apprises durant un atelier de formation des scolaires avaient été bien assimilées et que ces jeunes formés avaient effectivement été le relais avec leurs camarades d’école, de quartier, et à la maison, etc…
L’on se rappelle que l’AMSOPT, en partenariat avec « Equality Now », avait élaboré un projet sur 5 ans pour informer et sensibiliser les communautés maliennes afin de promouvoir l’abandon des mutilations génitales féminines (MGF) dans notre pays. L’un des volets de ce projet vise l’implication des jeunes dans la campagne anti MGF en vertu du principe que si la jeunesse est sensibilisée en faveur de l’abandon de l’excision, il est fort probable de voir cette pratique néfaste disparaître de notre pays.
Ce facteur a persuadé l’AMSOPT de former des jeunes, de les sensibiliser sur la pratique. Ainsi 100 scolaires ont été formés en 2014 sur la thématique de l’excision et des droits des enfants. Cette dynamique enclenchée chez les jeunes des établissements scolaires de la Commune IV de Bamako demandait à être consolidée et renforcée. C’est ainsi que l’association a initié les 11 et 12 septembre derniers un atelier de recyclage et de renforcement des capacités de ces jeunes.
Cette initiative était surtout destinée à développer le dialogue social autour de la question chez les jeunes pour promouvoir son abandon. L’atelier devait aussi amener les jeunes à prendre conscience des préjugés et conséquences des MGF. Une fois formés et sensibilisés, les jeunes sont invités à transmettre l’information à leurs camarades jeunes grâce à la communication pour le changement de comportement.
L’AMSOPT et Equality Now initient ainsi une émission grand public qui renseigne sur les conséquences de la pratique de l’excision ainsi que la problématique du mariage d’enfant. Afin de tester le niveau des élèves sur ces deux phénomènes, un concours de théâtre et de poésie a opposé les écoles « La réussite » et « Béthanie » I et II. C’était sur le grand terrain appelé « Sénégal Terrain » non loin du Camp Para.
Bréhima Ballo, un responsable de l’AMSOPT, a rappelé que l’association a inscrit au cœur de ses actions la lutte contre l’excision et le mariage d’enfant. Il a, à ce propos, comparé la tradition à un arbre dont il faut souvent couper les branches qui ne donnent plus d’ombre. Donc, précisera-t-il, il ne s’agit pas d’abandonner nos traditions et coutumes, mais de faire la part des choses en mettant fin aux pratiques nuisibles comme, entre autres, l’excision et le mariage précoce.
Pour le concours, les troupes des différentes écoles ont, à travers leurs prestations, dépeint l’excision et le mariage précoce sous toutes leurs facettes. L’assistance a été informée et sensibilisée aux conséquences néfastes de ces deux phénomènes sur les femmes et les filles. Les enfants ont aussi évoqué le problème de la violence faite aux femmes. A l’issue de la compétition, c’est l’école « la Réussite » qui a enlevé la première place, suivie respectivement de « Béthanie » II et I.
Les lauréats ont reçu des fournitures scolaires et une enveloppe symbolique. Au final, ce sont toutes les écoles qui ont gagné contre l’excision et le mariage d’enfant car, ont souligné les organisateurs, la nouvelle génération a beaucoup appris sur les dangers de ces deux pratiques pour les femmes et les jeunes filles.
M. A. TRAORE
Source : L’Essor via Mali Web
C’est avec grand plaisir que nous vous faisons découvrir le logo de la dernière délégation régionale du GAMS : Ta Vie en Main, en région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
L’association est joignable par téléphone au 06.79.78.22.44.
Par courriel : tavieenmain@gmail.com
Enfin, nous vous invitons à aimer/à « liker » leur page sur Facebook : Ta Vie Main – GAMS Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées